dimanche 11 février 2007

Les Présidentielles




Je sollicite mes correspondants pour participer à la campagne présidentielle.
A partir d'une réaction de Charles André qui demande d'éviter la simplification (manichéisme) le débat est lancé. Quelques personnes accrochent. C'est la satisfaction de s'exprimer et l'étonnement de constater que tout le monde est plus ou moins d'accord.
Doit on s'intéresser à d'autres candidats ? Faudra t il voter utile, pour son parti, ou selon son cœur ? (voyez les commentaires à la fin des spots)

Le 11 février les deux grands partis relancent leur campagne.

La campagne de Bruno Candida (communiqué par Lambert)

A droite ou à gauche ? (communiqué par Gérard)

Tactique du discours politique (communiqué par Pascal)

Les affiches de la campagne (communiqué par Georges)

jeudi 8 février 2007

Manichéisme

> Je te confirme que je trouve ton jugement sur Sarkosy manichéen c'est-à-dire simpliste et sans nuances.
> cf. Wikipédia.fr. Je concède que "par dérivation et simplification tendancieuse du terme, on qualifie aujourd'hui de manichéenne une pensée sans nuances voir simpliste...." mais c'est la définition que mon cerveau simpliste a toujours utilisée.
> C.A.

Salut Ch A !
Nous n'allons pas nous disputer sur ce thème. Je veux bien admettre que j'ai des jugements simplistes mais aide moi !
Help !
Montre moi que Sarkosy est le défenseur des droits de l'homme en général et pas seulement des privilégiés.
Nous devons avoir à la base des conceptions différentes. L'objectif à atteindre est pour moi le partage des richesses entre tous et l'attention sans réserve aux personnes.
J'admets que pratiquement c'est difficile et je ne suis pas un économiste.
Tu sembles avoir des idées bien précises et si tu veux bien m'en faire part...?


Il n'est pas question de se disputer mais il est bien connu que quand les riches le deviennent moins les pauvres trinquent aussi. Quand au partage l'idéal communiste nous a prouvé que ce n'est pas la bonne solution. Moi aussi je préférerais plus d'égalité mais pour y arriver ce sont les classes moyennes qui en supportent les conséquences et non les riches. Je trouve que l'assistance trop forte comme nous le promettent les socialistes est néfaste au progrès social il vaut mieux essayer de donner plus de travail.
C.A.

Alors là je ne suis pas loin de te rejoindre et pourtant je ne suis pas entièrement de ton avis. Si l'argent ne fait pas le bonheur, ne pas en avoir est une calamité, certes.
Plusieurs points me semblent intéressants dans tes quelques lignes.
1. "quand les riches le deviennent moins les pauvres trinquent aussi"
Belle formule ! C'est bien possible mais je demande des exemples.
2. " Quand au partage l'idéal communiste nous a prouvé que ce n'est pas la bonne solution."
Je pense que l'expérience communiste a été un échec à cause des dérapages, de l'arrivisme et de l'exploitation de ceux qui ont eu le pouvoir et qui en ont été grisés. Plus qu'à une analyse économique détaillée, je crois, c'est peut être ma faiblesse, aux valeurs morales et à la fraternité inconditionnelle.
3. " Moi aussi je préférerais plus d'égalité mais pour y arriver ce sont les classes moyennes qui en supportent les conséquences et non les riches"
Oui et c'est un scandale.
4. " Je trouve que l'assistance trop forte comme nous le promettent les socialistes est néfaste au progrès social il vaut mieux essayer de donner plus de travail."
Là je te rejoins mais on ne trouvera jamais assez de travail rémunéré pour contenter tout le monde alors il vaut mieux limiter les horaires et c'est le principe des 35 heures.
Toutefois je suis pour l'éducation aux économies. Il y a un gâchis que les classes bien moyennes pourraient éviter sans parler des riches qui voguent dans l'inconscience.
Quand on voit ce qui est nécessaire pour vivre et être heureux il est possible d'envisager de profiter de la vie et du temps libre sans s'astreindre à travailler plus

J‘ai envie de rebondir sur ce qui est écrit.
Tu parles d’économies, de travail, de temps libre.
Je ne sais pas bien ce que tu entends par économie. Pour moi, économie même mondiale, commence par, ne pas gaspiller " bêtement " au quotidien c'est-à-dire par exemple, ne pas laisser le robinet couler, ne pas jeter de nourriture, ne pas polluer, ne pas avoir une TV par personne, savoir se passer de certaines choses …..On nous fait croire que nous avons des besoins vitaux et ceux ci sont souvent au-delà de nos moyens financiers.

Travail ; il me semble important de travailler car le travail donne une indépendance, occupe l’esprit, les mains, et valorise la personne qui se sent utile, qui fait quelque chose et ainsi s’assume. De plus le travail peut procurer un salaire même médiocre.

Du temps libre si on sait l’utiliser. Ca pose quand même question de voir que la déprime, la violence, la paresse, le désoeuvrement négatif guettent les inactifs, jeunes ou moins jeunes.
Les familles ne savent pas toujours gérer leur temps et leurs enfants, à l’économie, sans être pris tous les soirs de la semaine, dans une sorte d’activisme effréné qui a un coût. Dans le système de consommation, les loisirs coûtent de l’argent. Ce qui nous est proposé, que ce soit cinéma, théâtre, concert, sports, toute activité répond à un coût. Et il me semble important que ces activités soient payées par le consommateur.

Occuper son temps libre sans adhérer à des clubs sportifs avec équipement dernier cri, sans aller au cinéma alors que l’on a la TV avec multiples chaînes, écouter les derniers tubes dans des salles multiplex alors qu’on peut les entendre à la radio, apparaît vital essentiel même si l’on n’a pas trop de revenus et prendre le temps tout simplement de lire ou de regarder les fleurs ou les étoiles apparaît désuet .
Nous sommes passés dans un monde et un mode consommation et il faut que l’argent tourne. La spirale est que plus nous consommons, plus le marché du travail risque de s’ouvrir.
Il est dommage de laisser croire à un partage des richesses et à une égalité du train de vie. L’égalité est une utopie et je pense que c’est raisonner de façon simpliste que de l’oublier ou de faire croire le contraire.
Se battre pour améliorer la vie des démunis est un devoir, qu’ils aient les mêmes droits, idem et c’est ce qu’essaient de faire presque tous les hommes politiques, de droite comme de gauche, depuis bien longtemps, malgré tout. La différence dans les programmes de chaque candidat semble importante au départ et ils font tout pour nous le faire croire, mais dans la réalisation, la différence s’amenuise. Là encore, chacun voudrait voir émerger de la campagne électorale, sa petite idée perso, son petit privilège, son petit truc qui lui tient à cœur et qui le rassure, alors que le chantier est tellement vaste, mais surtout qu’on ne touche pas à ses petits acquis.
Françoise.

Oh que je suis d'accord avec ton ami C.A. !
Il est évident qu'en appauvrissant les riches on appauvri les pauvres ; un chef d'entreprise à qui l'état et les syndicats mettent des "bâtons dans les roues" peut être amené à fermer son entreprise, lui n'en subira pas trop les conséquences mais que penser des employés ?
Mon mari dans la marine marchande à l'époque a connu cela et ces chers - très chers - syndicats après avoir fait couler une entreprise s'en sont confortablement lavés les mains ( Ponce Pilate a fait des émules).
Pour l'expérience communiste je ne pense pas que déresponsabiliser les gens et tirer le niveau vers le bas, soit quelque chose de très positif ; d'autre part lorsque l'on veut motiver une personne à travailler il faut bien qu'il y ait un intérêt sinon à quoi cela sert-il de "se casser la tête" si je dois avoir le même salaire que celui qui ne fiche rien ou pas grand chose ?????????? Je suis pour la prime au travail bien fait.
Pardonne mon langage mais je suis fermement convaincue que dans ce Pays l'on marche sur la tête en stigmatisant continuellement les patrons et en leur jetant l'opprobre, je ne parle pas évidemment des très grands groupes qui eux sont en général gérés par de très hauts FONCTIONNAIRES avec des soldes hallucinantes et qui n'ont pas obligation de résultat. Le plus gros problème est là.
Un patron normal, et ils sont nombreux, a tout intérêt à ce que son entreprise tourne rond et à ce que ses employés soient satisfaits et les syndicats, s'ils ont été utiles il y a un siècle, sont actuellement particulièrement nuisibles.
Quant à l'assistanat c'est une véritable calamité car d'une part cela ne va pas forcément à ceux qui en ont particulièrement besoin et d'autre part il n'y a aucun suivi ; lorsqu'un chômeur a plus intérêt à toucher des subventions, tout en travaillant au noir, c'est qu'il y a quelque part une énorme erreur.
Tout chômage devrait être assorti d'une obligation de travail d'intérêt public 2 ou 3 heures par jour et toute allocation devrait être diminuée à chaque refus d'emploi ; il y aurait certainement moins de "chômeurs professionnels" en France et moins d'abus et cela permettrait peut-être d'aider réellement ceux qui galérent et veulent vraiment retrouver leur dignité en travaillant
Au niveau de l'agriculture que penser des céréaliers qui sèment en fonction des primes qu'ils vont avoir - et elles sont énormes - et non pas en fonction des besoins de ce pays alors que d'autres part certains paysans sont en train de crever sans que personne ne s'en émeuve outre mesure.
Tout cela me révolte et je me demande quand donc nos dirigeants auront le courage de faire les réformes qui s'imposent et ce même si elles ne sont pas bonnes pour leur publicité ; il faut dire aussi à leur décharge que les français sont très difficiles à cerner, ils veulent le changement, l'amélioration mais il ne faut surtout pas toucher aux "avantages acquis" faramineux que certains fonctionnaires ont tels EDF, GDF, SNCF etc... et j'en oublie en route ; prend dans la bourse du voisin je n'en ai rien à faire mais ne touche pas à mes acquis.
Pardon de ma colère mais cela fait du bien de vider un peu son sac ; tu peux passer cela sur tous les blogs.
Marie-Claude